Quand le football gêne (encore) les entraînements d’athlétisme
Une fois de plus, le football — sport « majeur » peut-être — perturbe le bon déroulement des entraînements d’athlétisme, considéré, lui, comme un sport « mineur ?? ».
Ce samedi 15 novembre, en raison d’une rencontre de Coupe de France opposant l’OCPAM à Reims au Stade du Petit-Bois, une compétition sportive pourrait déborder… encore une fois à cause des supporters.
Le préfet des Ardennes, Christian Chassaing, a pris un arrêté valable de 9 h à 23 h, renforçant la sécurité autour du match. Sont notamment interdits :
- tout objet pouvant servir de projectile,
- les pétards, fumigènes, drapeaux ou banderoles incitant à la violence,
- ainsi que tout signe ostensible permettant de se prévaloir de la qualité de supporter du Stade de Reims ou du CSSA.
Conséquence directe : l’entraînement des jeunes athlètes benjamins-minimes, initialement prévu au stade Baudoin, doit être déplacé. Il se tiendra finalement à la salle Rouget-de-Lisle, faute de pouvoir utiliser les installations habituelles.
Il serait peut-être temps que l’esprit sportif — le vrai — prévaille.
Jamais une compétition d’athlétisme n’a nécessité un dispositif de sécurité aussi coûteux et contraignant.
Qu’on se le dise !


